La COP21, un sommet où les pays membres parlent d’une même problématique qu’est le réchauffement climatique et les émissions de gaz à effet de serre, voit venir une nouvelle solution, un moyen de lutte contre la pollution : la contribution écologique des outils internet et des infrastructures y afférent. D’ou la naissance de l’expression « Green IT », un système qui vise à réduire l’empreinte des technologies de l’information et de la communication (TIC) sur l’environnement ou plutôt sur l’écosystème.
Les tenants et les aboutissants de la pollution liée aux IT
Techniquement parlant, la source de la pollution dans l’utilisation des Datas Center ne provient pas du stockage des données non utilisées, ou hors lignes. Ces dernières ne requièrent qu’un très faible espace dans la mémoire du PC et un minimum d’énergie. A vrai dire, la pollution liée aux IT trouve sa source au travers de deux éléments bien distincts : les serveurs qui suscitent une grande consommation d’énergie et les climatiseurs permanents utilisés pour garder une température stable et régulière.
D’après un rapport du Global e-sustainability Initiative, l’utilisation d’internet est responsable de 2% de l’émission de gaz carbonique mondial, d’où la prise de conscience et l’engagement de chaque entreprise à prendre des solutions et processus axés sur le long terme afin de réduire non seulement l’impact de l’informatique sur l’environnement mais également la réduction de la pollution.
Les actions d’amélioration possibles
Afin de réduire l’impact, parfois très néfaste, des Data Center sur l’écologie, il est préférable de réutiliser un serveur au lieu de s’en procurer un nouveau sur une courte durée. En d’autres termes, le recyclage est recommandé, de sorte de prolonger de plusieurs années son cycle de vie (de 7 ans par exemple).
Si une entreprise se trouve dans l’obligation de renouveler le matériel, il serait mieux de prioriser les technologies « Green », dotés du système « Free Cooling » pour minimiser la perte d’énergie. Par ailleurs, l’énergie 100% renouvelable sera très prisée à partir de l’année 2016, de telle sorte que les Data Center fassent l’objet d’une règlementation industrielle sur la tarification libre.
Il faut noter que l’intervention du gouvernement, qui mettra la pression sur les utilisateurs de ces équipements, conduira sûrement à l’adoption de nouvelles machines, ayant un impact écologique minimal. Le mieux serait d’ailleurs d’opter pour une solution à long terme, de manière à miser sur le prolongement de la durée de vie des serveurs existants.