Dans le milieu professionnel, les DSI ont souvent tendance à créer des liens amicaux. Jusqu’où un DSI peut-il faire part de ses expériences et de ses histoires à ses pairs ? Certes, le partage d’expériences peut constituer une manière efficace pour améliorer son réseau et son savoir mais faut-il tout dire ? La rencontre des DSI tourne souvent autour d’un débat concernant les bénéfices de telle ou telle technologie ainsi que la conquête de tous les dirigeants de l’entreprise.
Certains cadres issus d’autres fonctions éprouvent beaucoup de réticences à partager ouvertement avec ses pairs. En revanche pour les DSI, le partage des expériences constitue une aubaine pour résoudre les nombreux problèmes auxquels ils sont confrontés. Cette envie de communiquer s’explique par l’importance du partage d’expériences et des bonnes pratiques afin de se préparer à toutes les situations auxquelles ils font face dans leur domaine d’activités.
L’attitude du DSI
La notion de partage d’expériences entre les dirigeants IT entre en contradiction avec la politique des entreprises. En effet, ces dernières visent à favoriser un avantage compétitif face à la croissance du marché et le développement des technologies. Or, les expériences partagées constituent un outil pour aider les autres DSI. En effet, en écoutant les expériences des autres dirigeants IT, les DSI peuvent également en tirer des avantages qui pourront les être utiles.
La collaboration entre les décideurs IT s’explique par une perception assez large du rôle du DSI. De plus, la fonction du responsable technologique est encore en phase de balbutiements par rapport aux autres postes de dirigeants, notamment le directeur financier ou encore le directeur général. En outre, l’entreprise ne perçoit pas encore l’IT comme un élément primordial qui contribue au développement et au succès. De ce fait, cette branche est considérée comme un simple service. Cette problématique peut être également traitée lors de la rencontre des DSI.
La portée des expériences partagées
Partager ses connaissances et son savoir avec d’autres professionnels de l’informatique s’avère être utile pour bénéficier de relations solides avec ses pairs. Toutefois, le partage d’expériences connaît ses limites. Et même si les responsables informatiques se livrent leurs expériences, ils rencontrent souvent des problèmes dans la mise en pratique. D’un point de vue général, les DSI semblent être ouverts. Au fond, les projets problématiques sont toujours traités avec perplexité. Pourtant le fait de discuter des échecs et des difficultés rencontrés peut également être utile pour enrichir ses compétences et pour éviter de faire les mêmes erreurs.