Les médias se sont souvent développés sur la base d’un rapport asymétrique. Il y avait très peu de stations radiophoniques ou télévisées pour des millions de personnes. Aujourd’hui, grâce à internet notamment, ce rapport a changé. Il ne s’est pas nécessairement rééquilibré, mais il y a désormais des milliers de chaînes télévisées, de radios, de chaînes YouTube, de podcasts, de vlogs ou de WebTV qui couvrent les mêmes sujets.
Capter l’attention d’une audience et s’en assurer la fidélité devient donc un véritable casse-tête. Pour y arriver, il a fallu mettre au point de nouveaux formats de diffusion qui répondent aux nouvelles réalités d’internet. Parmi tous ces formats, le webinaire gratuit s’impose le plus souvent aux startups et multinationales, comme l’alternative la plus viable.
Un mélange qui n’hérite que des points forts
A mi-chemin entre podcast et vidéo YouTube, les diffusions en direct regroupent sous un même format, tous les avantages de ces deux supports de communication. Prenons l’exemple du podcast qui est le premier à faire du coude à la radio et à la télévision. Plutôt que de soumettre les auditeurs à un calendrier de diffusion très strict, les podcasts leurs laissent la liberté de télécharger les émissions quand bon leur semble. A cela, il faut ajouter l’ambiance généralement très décontractée que ces émissions – le plus souvent audio – ont emprunté aux « talkshows » télévisés.
S’il est vrai que depuis sa création dans les années 2000 jusqu’en 2008 le podcast n’a pas vraiment décollé, il a connu une véritable révolution au cours des dernières années. De quoi en faire l’un des modes de consommation de l’information les plus populaires en France et dans le reste du monde occidental.
Vient ensuite la vidéo YouTube. Elle confirme les acquis du podcast, mais y ajoute une dimension visuelle importante ; l’immersion devient encore plus grande ! Et le succès est rapidement au rendez-vous. Aujourd’hui, plus de 300 heures de contenu vidéo sont mises en ligne toutes les minutes.
Fusionner l’accessibilité, l’engagement et la richesse visuelle de ces différents, c’est ce que permettent les diffusions en direct. Qu’il s’agisse du webinaire, des « livestreams » sur les réseaux sociaux ou de tout autre format de diffusion en direct, il est désormais possible de faire grandir sa portée, sans jamais nuire à l’engagement de son audience.
Prendre le contrôle de sa communication
Il est possible de lancer une diffusion en direct sur presque tous les réseaux sociaux. Mais, il faudra nécessairement disposer d’un compte entreprise pour accéder aux données statistiques par exemple. Il faudra également se contenter de flux uniques, plutôt que pouvoir faire des partages d’écrans ou donner la parole aux spectateurs. Toutes ces fonctionnalités, qui ne sont pas nécessairement disponibles sur les plateformes sociales, sont pourtant très précieuses pour les entreprises. Car, c’est la participation de l’audience qui permet à la marque d’accentuer son caractère humain. Les diffusions unilatérales ne contribueraient qu’à renforcer une image institutionnelle de la marque.
Ainsi, lorsque les marques organisent de tels diffusion sur les plateformes sociales, elles sont tenues de se cantonner aux limitations desdites plateformes. Et bien que cela puisse satisfaire amplement une partie de leur audience, ce ne sera jamais une expérience satisfaisante à 100%. Ni les fans les plus engagés, ni la presse et encore moins les investisseurs ne pourront être efficacement séduits dans de telles conditions.
D’où l’intérêt pour les entreprises et les professionnels, de toujours avoir, outre les diffusions proposées par les plateformes, des modèles de diffusion dont ils conservent le contrôle. Le webinaire se prête parfaitement à la besogne. D’une part, il permet d’assurer la participation de l’audience toute entière lorsqu’on le souhaite. D’autre part, il assure l’enrichissement de la diffusion par l’introduction de tableaux blancs, de flux vidéo supplémentaires ou de coprésentateurs. Sans oublier qu’avec des logiciels de webinaire comme ClickMeeting, les données statistiques avant, pendant et après la diffusion sont rendues accessibles. De quoi consolider les bonnes pratiques et corriger les faux-départs.